Les dix films sélectionnés pour le Best of Doc #6 présentent un panorama étonnamment dynamique de l’année 2024, sur le plan politique comme sur le plan cinématographique. Face à une réalité globalement sombre, les cinéastes opposent les forces poétiques, les utopies réalistes. Face à un déferlement d’images d’actualité brutales, les cinéastes inventent des formes qui redonnent vie aux visages, à la parole, aux échanges humains. A eux seuls, ces dix films offrent une vision dialectique radicale de l’année 2024, vision vitale par les temps qui courent.
3 films présentés à Mamers :
Je ne peux pas aujourd'hui retourner dans mon pays, l'Iran, sans y rester bloqué et subir des interrogatoires. Je compte filmer ici en France mon propre interrogatoire, tel que les agents du régime iranien pourraient me le faire subir, puis partir en Iran avec et le leur remettre. Ce film s'achèvera-t-il sur ma liberté de circuler entre l'Iran et la France ?
Il y a environ trente ans, Hiam Abbass a quitté son village palestinien Deir Hanna, en Galilée, où elle a grandit avec son arrière grand-mère Um Ali, sa mère Neemat et ses sept soeurs, pour poursuivre son rêve de devenir actrice, en France, à Paris. La ville dans laquelle sa fille Lina est née il y a trente-deux ans. Caméra en main, Lina interroge l’exil choisi de sa mère et des femmes de sa famille.
Piégées par la ville, des milliers de vies animales survivent dans le zoo de Brasilia. La nuit venue, tamanduas, loups à crinière, chouettes et renards des savanes côtoient biologistes, vétérinaires et soigneurs dans un sombre scénario où les défis de la préservation de la vie tissent une toile de perspectives croisées. Qui sont les véritables captifs ?
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